“This is not science. This is storytelling:” The Poetics of Science in Arcadia

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9 décembre 2011

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Liliane Campos, « “This is not science. This is storytelling:” The Poetics of Science in Arcadia », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.2461


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Après s’être inspiré de la théorie des catastrophes et de la mécanique quantique dans Professional Foul et Hapgood, Stoppard emprunte les concepts clefs d’Arcadia à la thermodynamique et aux mathématiques du chaos. La mise en regard de ces trois textes permet de souligner la continuité épistémologique de son œuvre, qui trouve dans les sciences les métaphores d’une déstabilisation systématique du sujet connaissant. Dans Arcadia, l’entropie, le déterminisme imprévisible et l’itération fournissent des métaphores narratives qui structurent la mise en intrigue de l’histoire et de la fable. L’évocation imagée de ces concepts dans le dialogue participe de la dynamique ekphrastique de la pièce, et vient nourrir sa réflexion sur les rapports entre l’art, le temps et la mimesis.

After using catastrophe theory and quantum mechanics in his earlier texts Professional Foul and Hapgood, Stoppard borrows some of Arcadia’s key concepts from thermodynamics and chaos theory. This article explores the strong epistemological continuity of Stoppard’s references to science, which provide him with metaphors for the systematic instability of knowledge asserted by his plays. The analysis focuses on the poetic use of entropy, unpredictable determinism and iteration in Arcadia, and their structuring role as metaphors of emplotment. Within the dialogue, the evocation of these concepts follows an ekphrastic pattern, strengthening the play’s reflection on the relation between art, time and mimesis.

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