Arcadia (1993) de Tom Stoppard : la passion du bilan

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9 décembre 2011

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Nicole Boireau, « Arcadia (1993) de Tom Stoppard : la passion du bilan », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.2506


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Fondée sur une intrigue amoureuse doublée d’une énigme littéraire, et sur la solution illusoire du théorème de Fermat, Arcadia se situe dans une propriété aristocratique dont le parc, tel un palimpseste, porte les marques des changements du classicisme au romantisme. La pièce théâtralise les débats épistémologiques depuis Newton. Telle une page blanche, une forme pure, la pièce est paradoxalement ancrée dans le réel. Combinant la forme de la comedy of manners et de la pièce policière, Stoppard construit une œuvre en trompe-l’œil, à la structure temporelle double, où des figures littéraires du passé côtoient des intellectuels du XXe siècle, qui essaient de résoudre les énigmes de la pièce. La nature textuelle d’Arcadia implique une mise en scène du langage. Ordre, désordre, aléatoire, naissent du discours scientifique. La mort de la jeune Thomasina apporte la note d’émotion dans une pièce qui problématise la contingence du monde et, paradoxalement, la permanence du temps.

Based on a fake love affair, on a literary enigma and on the illusory solution of Fermat’s theorem, Tom Stoppard’s Arcadia takes place in an imaginary estate which, like a palimpsest bears the marks of stylistic changes. Structurally and thematically, the play theatricalises all scientific and critical debates since Newton. Arcadia operates like a blank page, an empty form paradoxically rooted in the real world. Stoppard combines the comedy of manners form with the whodunit to build a trompe-l’œil play, based on a dual time structure, involving both literary figures from the past and present-day intellectuals, who try to work out the enigmas at the heart of the play. Arcadia’s textual nature is based on the mise en scène of language. Scientific discourse generates order and disorder, both being open to chance. Young Thomasina’s accidental death is creative of emotion. The play problematises the contingency of all events, the passing of time as well as a deeply-rooted sense of permanence.

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