“Nowadays the house would be called a stately home”: Pastoral Relocations in Tom Stoppard’s Arcadia

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18 décembre 2011

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John Bull, « “Nowadays the house would be called a stately home”: Pastoral Relocations in Tom Stoppard’s Arcadia », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.2524


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La structure de la pièce de Tom Stoppard favorise les sauts dans le temps, en avant comme en arrière, et procède à un examen de la notion de changement à travers tout le spectre philosophique et artistique, notion que matérialise à la perfection ce que précisément il ne nous est jamais donné de voir : « the landscape outside », ce paysage qui, apprend-on, « has undergone changes ». De manière concomitante, ce que nous voyons tout du long – la pièce dans laquelle l’action se déroule – demeure, elle, inchangée. Au changement et au flux s’opposent continuité et cohérence. Dans cet article, j’examinerai les implications idéologiques de ce paradoxe en lien avec l’utilisation qui est faite par le dramaturge de modèles pastoraux qui remontent à la Renaissance anglaise et pourtant reconfigurent les modèles proposés par le théâtre britannique d’après-guerre, modèles qui, à en croire de nombreux critiques, avaient été abandonnés depuis bien longtemps. Arcadia est une zone que l’on dit libre de toute idéologie et qui, en vérité, est constituée de discours idéologiques sujets à question.

Tom Stoppard’s Arcadia has a narrative structure that works backwards and forwards through time, examining concepts of change across the whole spectrum of philosophy and the arts. This is most obviously represented by that which we never see: “the landscape outside [that] we are told, has undergone changes”. However, simultaneously, that which we do see throughout, the room in which the action is located, remains unaltered. Change and flux are confronted by continuity and consistency. In this paper, I will consider the ideological implications of this paradox in relation to the playwright’s use of pastoral models that date from the English Renaissance, and yet reconfigure models of earlier post-second war British theatre, models that – according to many critical accounts – had long been superseded and abandoned. Arcadia is a supposedly ideology-free zone that is actually constituted of disputed ideological discourses.

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