10 juillet 2013
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Julie Vatain, « Borrowing another voice or the Cyrano complex », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.3059
Dans le théâtre de Tina Howe, les voix parcourent une large gamme de registres, qui va de sons inarticulés et autres bruits d’animaux à des monologues passionnés accompagnés de citations poétiques. Cet article s’intéresse à l’un des plus grands succès de la dramaturge, Painting Churches (1983) afin d’examiner l’identité vocale de ce texte fait d’une alliance de cris, de diatribes, de conversations banales, de musique et de silence. On se tournera ensuite vers les procédés que nécessite la traduction d’une pareille amplitude vocale pour des comédiens étrangers, ce qui suppose d’interroger la relation du public au familier et à l’étranger, et nous amène à étudier les paradigmes de dissimulation et de dévoilement de la voix qu’impliquent l’écriture, la mise en acte et la traduction du théâtre.