Colonial governmentality and the political thinking through “1931” in the Crown colony of Ceylon/Sri Lanka

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6 novembre 2015

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Nira Wickramasinghe, « Colonial governmentality and the political thinking through “1931” in the Crown colony of Ceylon/Sri Lanka », Socio, ID : 10.4000/socio.1921


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Cet article s’appuie sur la notion arendtienne du « politique » pour soutenir que le cadre colonial et la modernité ont pendant longtemps surdéterminé la manière dont les historiens ont analysé le « politique » en Asie du Sud. En utilisant comme point d’entrée l’année 1931 – celle où le suffrage universel fut introduit dans la colonie de la Couronne du Sri Lanka –, il interroge de manière critique mais constructive l’adaptation créative que l’école des subaltern studies a faite de la notion foucaldienne de gouvernementalité, ainsi que le travail séminal de David Scott sur la gouvernementalité coloniale au Sri Lanka. Il identifie également la nécessité d’explorer de nouvelles stratégies afin de rendre compte de l’échec des techno­logies disciplinaires et des technologies modernes gouvernementalisées à produire des sujets modernes rationnels. La solution consiste-t-elle, comme le suggère Fred Cooper, « à faire de l’histoire historiquement », et, de là, à simplement échanger des notions comme celles de « modernité coloniale » et de « gouvernementalité coloniale » contre celles de processus, forces, actions et agents multiples des explications historiques ?

This paper uses the Arendtian notion of the “political” to argue that the colonial framework and modernity have for long overdetermined the way historians have analyzed the “political” in South Asia. Using 1931—the year universal suffrage was introduced to the Crown colony of Sri Lanka—as an entry point, it engages critically yet constructively with the subaltern studies school’s creative adaptation of Foucault’s notion of governmentality, as well as the seminal work of David Scott on colonial governmentality in Sri Lanka. It identifies a real need for seeking new strategies to understand the failure of the disciplinary technologies and governmentalized modern technologies to produce modern rational subjects. Is the solution then as Fred Cooper suggests“ to do history historically” and simply trade notions such as “colonial modernity” and “colonial governmentality” for multiple agents, actions, forces and processes of historical explanations?

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