23 janvier 2024
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Christine Pouzoulet, « Stendhal Milanese », Revue Stendhal, ID : 10.4000/stendhal.491
Stendhal jette un regard original et très critique sur le culte de Dante en Italie, tandis qu’il en observe à Milan les effets pervers – imitation et postures grandiloquentes. S’il donne une représentation assez négative de la littérature italienne moderne, en revanche, non sans provocation, il promeut comme « les plus grands poètes vivants de l’Italie » deux poètes dialectaux, le milanais Tommaso Grossi et le vénitien Buratti – contre-modèle anti-académique où il trouve une suite réellement créatrice à l’inspiration de Dante. Cet article s’interroge donc sur les enjeux, pour l’esthétique stendhalienne en formation, de cette interaction triangulaire entre trois modélisations : Dante, les « faux » nouveaux Dante (Alfieri et Monti) et les poètes dialectaux satiriques.