The Favela (Slum) As A City – Children Growing Up In Territories Of Public (In)Security

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5 février 2024

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Rezende de Souza Adelaide et al., « The Favela (Slum) As A City – Children Growing Up In Territories Of Public (In)Security », Strenae, ID : 10.4000/strenae.10580


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Résumé En Fr

Studies about children in the Global South often miss the wealth of possibilities of living a childhood and making sense of oneself as a child in places where adversities are rife. In territories inhabited by the lower classes in Brazil, like the ensemble of slums known as “favelas of Maré”, in Rio de Janeiro, the lack of infrastructure, the uncountable violations of human rights, economic hardships and other challenges lived by the great majority of children, have significant impacts on their development and subjectivities. However, these are territories that have histories of struggle, including both the “slow resistances” before military and police interventions to the capacity to preserve one’s livelihood in the midst of rivalries between armed drug factions and militia. In the present paper, we seek to analyze how being a child in the Maré favela implies living the street as contiguous to home. Notwithstanding the fact that streets are often considered a dangerous place where children should not be allowed by themselves, in Maré, children choose to be on the streets where they can exert more autonomy on their lives as they get to know and learn the local social codes and build up their knowledge about this public space. To consider the favela a city for children becomes relevant insofar as it defies the history behind the numbers of children killed by “stray bullets” which, for many, consists but a cold statistic of violence in some part of Rio de Janeiro.

Les études sur les enfants du Sud passent souvent à côté de la richesse des possibilités de vivre une enfance et de donner un sens à sa vie d’enfant dans des endroits où l’adversité est omniprésente. Dans les territoires habités par les classes inférieures au Brésil, comme dans l’ensemble des bidonvilles connus sous le nom de « favelas de Maré » à Rio de Janeiro, le manque d’infrastructures, les innombrables violations des droits de l’homme, les difficultés économiques et autres défis vécus par la grande majorité des enfants ont un impact significatif sur leur développement et leur subjectivité. Cependant, il s’agit de territoires qui ont une histoire de lutte, y compris de « résistance lente », avant les interventions militaires et policières, et de capacité des habitants à préserver leurs moyens de subsistance au milieu des rivalités entre les factions armées de trafiquants de drogue et les milices. Dans cet article, nous cherchons à analyser comment le fait d’être un enfant dans la favela de Maré implique de vivre la rue comme une continuité de la maison. En dépit du fait que les rues sont souvent considérées comme des endroits dangereux où les enfants ne devraient pas être autorisés à vivre seuls, à Maré les enfants choisissent d’être dans les rues où ils peuvent exercer une plus grande autonomie sur leur vie en apprenant à connaître et à comprendre les codes sociaux locaux et en développant leur connaissance de cet espace public. Considérer la favela comme une ville pour les enfants devient pertinent dans la mesure où cela défie le regard porté sur un quartier où le nombre d’enfants tués par des « balles perdues » n’est, pour beaucoup, qu’une froide statistique de la violence dans certaines parties de Rio de Janeiro.

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