Le retour au paysUn élément constitutif de l’identité arabe dans les albums du Moyen-Orient depuis les années 1970 (Égypte, Syrie, Liban)

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5 avril 2019

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Mathilde Chèvre, « Le retour au paysUn élément constitutif de l’identité arabe dans les albums du Moyen-Orient depuis les années 1970 (Égypte, Syrie, Liban) », Strenae, ID : 10.4000/strenae.2742


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L’exil et le fantasme, voire le mythe collectif, du retour au pays jouent un rôle fondateur dans l’émergence de la littérature de jeunesse et de ses structures éditoriales dans les pays du Moyen-Orient (Égypte, Syrie, Liban). Espace d’exaltation de la résistance palestinienne, voire appel à la lutte armée dans les années 1970, espace de conservation de la mémoire du sort subi par les Palestiniens, l’album est un lieu éminemment politique qui cristallise l’utopie d’une unité du monde arabe. Depuis les années 2000, on constate un traitement plus sentimental de ces motifs, souvent porté par la métaphore de l’envol, comme si le retour au pays devenait un rêve. Le discours en faveur du projet panarabe a par ailleurs laissé place à de nouvelles thématiques et c’est peut-être aujourd’hui dans le travail de création linguistique que proposent les albums, à l’intersection de l’arabe littéraire et des différents dialectes, qu’il faut lire les traces de ce projet identitaire, qui passerait par une réappropriation linguistique.

Exile and fantasy, or even the collective myth of returning home, played a founding role in the emergence of children's literature and its publishing framework in certain Middle Eastern countries (Egypt, Syria, Lebanon). As a space for glorifying Palestinian resistance, even a call for armed struggle in the 1970s, and as a space to preserve the memory of the suffering experienced by Palestinians, the picture book is an intensely political space embodying the utopia of a united Arab world. Since the 2000s, there has been a more sentimental treatment of these themes, often conveyed through the metaphor of flight, as if returning to the country had become a dream. Discussion in favor of the pan-Arab project has also paved the way for new themes, and perhaps it is now time, at the intersection of literary Arabic and various dialects, that we must read traces of this identity project through the linguistic work of picture books, which entails a linguistic reappropriation.

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