Les Théâtres nationaux à l’écoute de la vie du peuple: créations et réactions, d’une scène à l’autre (Théâtre de la Nation et Théâtre de la République)

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8 juillet 2016

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Jacqueline Razgonnikoff, « Les Théâtres nationaux à l’écoute de la vie du peuple: créations et réactions, d’une scène à l’autre (Théâtre de la Nation et Théâtre de la République) », Studi Francesi, ID : 10.4000/studifrancesi.3277


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En 1789, la réunion des Etats généraux, suivie de l’abolition des privilèges et de la prise de la Bastille, donne la parole à une partie du peuple, généralement peu écoutée jusqu’alors. Cette prise de parole se répercute dans le répertoire des théâtres, qui se mettent à véhiculer ou à renvoyer au public un certain nombre d’idées ou d’événements qui correspondent à ses préoccupations du moment. Le Théâtre de la Nation (Comédie-Française) ne réussit que médiocrement – à quelques exceptions près – à capter l’attention des spectateurs et finit par se réfugier dans le consensus de son répertoire classique quand ce n’est pas dans une réaction qui, pour tiède qu’elle soit, entraîne sa perte. En revanche, le Théâtre de la République, né de la dissidence des acteurs acquis aux idées nouvelles (Talma et les autres), répond, pendant les années révolutionnaires, aux besoins de son public de se sentir impliqué dans la représentation théâtrale: créations (sujets «romains» et «moraux»), effets d’une mise en scène qui tient compte de la collectivité, interactivité acceptée au-delà de la division scène/salle font évoluer l’expression dramatique. C’est l’époque du théâtre tribune et d’une proximité nouvelle entre acteurs et spectateurs. Après la chute de Robespierre, l’espace de liberté ainsi créé va diminuant, tandis que la comédie morale et le répertoire classique l’emportent sur la pensée politique et l’évocation des événements révolutionnaires.

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