Tisser des liens au fil de la laine, du dos des moutons à celui des bergers

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12 mars 2024

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Gwendoline Lemaitre, « Tisser des liens au fil de la laine, du dos des moutons à celui des bergers », Techniques & culture, ID : 10.4000/tc.18520


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Dans la vie des Tushes, la laine est omniprésente bien que parfois discrète. Médiatrice, et même opératrice d’attachements aux lieux, cette fibre apparaît au sens littéral et au sens figuré comme un fil permettant de tisser des liens entre des personnes et des lieux éloignés les uns des autres et comme une trame pour aborder l’histoire des Tushes entre le xxe et le xxie siècle. C’est un élément à la fois anodin et absolument central, dont le cycle de production résume et met en relation les lieux, les temporalités et les acteurs qui participent de la vie sociale tushe – animaux, touristes, financeurs internationaux, parc national. En suivant la laine, du dos des moutons à celui des bergers, en passant par les ateliers féminins, je propose ici d’approcher la société tushe par des pratiques et par leur matérialité : de la difficulté de la tonte à la force impliquée dans le feutrage en passant par le port de maillots de corps rêches.

Forging links with the thread of wool, from the sheep's back to the shepherd's back. Production, processing and use of wool among the Tushes of Georgia.In the life of the Tushes, wool is omnipresent although sometimes discreet. As a mediator, and even as an operator of attachments to places, wool appears literally and figuratively as a thread that makes it possible to weave links between people and places that are far from each other and as a framework for approaching the history of the Tushes between the 20th and 21st centuries. It is an element that is both insignificant and absolutely central, whose production cycle summarizes and connects places, temporalities and the actors that participate in Tushu social life–animals, tourists, international funders, the national park. By following the wool, from the backs of the sheep to the backs of the shepherds, via the women’s workshops, I propose here to approach Tushe society through practices and their materiality: from the difficulty of shearing to the strength involved in felting, via the wearing of rough vests.

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