“The Wrath of the Goddess” and Other Acts of Doktori: Exorcising Colonial Possession in Translation

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2 novembre 2021

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Christi A. Merrill, « “The Wrath of the Goddess” and Other Acts of Doktori: Exorcising Colonial Possession in Translation », Témoigner. Entre histoire et mémoire, ID : 10.4000/temoigner.5335


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Résumé En Fr

If the testimonial genre is appropriated from colonial-era academic traditions, how may its translation into English intervene in the complex domestic politics of caste and gender inequities in India? I attempt a provisional answer by attending to the issues raised when translating the life story of Dalit feminist Kausalya Baisantry’s Dohra Abhishaap [Doubly Cursed] from Hindi, focusing particularly on a short ethnographic passage that describes different ways untouchable members of her community dealt with smallpox outbreaks, from exorcism to Western medicine (as “doktori”). I argue that Baisantry’s rhetoric up-ends the binaries of postcolonial studies and in the process complicates genealogies of “cultural translation” Talal Asad has critiqued, including his insight that anthropological rhetoric is predicated on fixed disparity between languages.

Si le témoignage est un genre qui convient aux traditions académiques de l’époque coloniale, comment sa traduction en anglais peut-elle s’immiscer dans la politique intérieure complexe des inégalités de castes et de genres en Inde? J’essaie d’apporter une réponse provisoire à cette question en considérant les interrogations qui se sont posées lors de la traduction de l’hindi vers l’anglais de Dohra Abhishaap [Doublement maudite], l’histoire de la vie de la féministe dalit Kausalya Baisantry, et plus particulièrement du court passage ethnographique qui décrit les différentes manières de traiter les épidémies de varioles, en allant de l’exorcisme aux médecines occidentales (les « doktori »). J’estime que la rhétorique de Kausalya Baisantry inverse les binarités des études postcoloniales et rend plus complexe, dans le processus, les généalogies de la « traduction culturelle » critiquée par Talal Asad, y compris l’idée de ce dernier selon laquelle la rhétorique anthropologique repose sur la disparité fixe entre les langues.

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