“Tu n’en as pas assez de frotter le carrelage des riches ? […] Tu ne préférerais pas travailler avec nous dans la résistance ?”

Fiche du document

Date

24 janvier 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2031-4183

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2506-6390

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En Fr

Working conditions Tâches

Citer ce document

von Fransecky Tanja, « “Tu n’en as pas assez de frotter le carrelage des riches ? […] Tu ne préférerais pas travailler avec nous dans la résistance ?” », Témoigner. Entre histoire et mémoire, ID : 10.4000/temoigner.7352


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr Nl

Nelly Klein, âgée de treize ans, fuit Vienne avec ses parents, Elisabeth et Koloman Klein à la fin de l’été 1939, pour gagner la Belgique. À peine un an plus tard, le 10 mai 1940, la Wehrmacht les y rattrape. S’ensuit alors pour Koloman Klein une odyssée de près de deux ans, qui le conduit d’abord dans les camps d’internement de la zone (encore) inoccupée par la Wehrmacht dans le sud de la France : Saint-Cyprien, Gurs, Les Milles. Il est finalement déporté à Auschwitz le 17 août 1942, au départ de la gare de Drancy-Le Bourget. Ses proches n’entendront plus jamais parler de lui à partir de sa déportation dans le sud de la France. Nelly et sa mère se fondent dans la clandestinité comme aides ménagères. À l’automne 1942, Nelly travaille chez un couple très âgé à l’ouest de Bruxelles. Alors qu’elle nettoie la façade carrelée de la maison au balai-brosse, Judith Fürst, une amie de l’ancien groupe de jeunes du Comité juif, passe par là et lui demande : « Tu n’en as pas assez de frotter le carrelage des riches ? […] Tu ne préférerais pas travailler pour nous dans la Résistance ? » Le groupe de résistants pour lequel recrute Judith Fürst s’appelle Travail allemand (TA). Une des formes de résistance est effectuée exclusivement par de jeunes femmes : le Mädelarbeit ou Soldatenarbeit. Celles-ci doivent séduire les soldats de la Wehrmacht stationnés en Belgique. Le but est la subversion de la force armée et l’espionnage militaire.

Nelly Klein vlucht aan het eind van de zomer van 1939 als dertienjarige met haar ouders Elisabeth en Koloman Klein uit Wenen. Reisdoel: België. Nauwelijks een jaar later, op 10 mei 1940, haalt de Wehrmacht ze in. Koloman Klein begint aan een odyssee van twee jaar, die hem eerst naar de interneringskampen van de (nog) door de Wehrmacht bezette zone in het zuiden van Frankrijk brengt: Saint-Cyprien, Gurs, Les Milles. Uiteindelijk wordt hij op 17 augustus 1942 naar Auschwitz gedeporteerd vanuit het station van Drancy-Le Bourget. Zijn familie heeft sindsdien niets meer over hem vernomen. Nelly en haar moeder duiken onder als huishoudhulp. In de zomer van 1942 werkt Nelly bij een bejaard koppel in het westen van Brussel. Terwijl ze de tegels van de gevel aan het afborstelen is, komt Judith Fürst, een vriendin uit de voormalige jongerengroep van het Joodse comité langs en vraagt: “Ben je het niet beu om de tegels van de rijken te schrobben? […] Wil je niet liever voor ons werken in het Verzet?” De verzetsgroep waarvoor Judith Fürst medewerkers ronselt, heet Travail allemand (TA) (Duits werk). Een van de verzetsdaden wordt exclusief uitgevoerd door de jonge vrouwen: de Mädelarbeit of Soldatenarbeit. Zij moeten de soldaten van de Wehrmacht die in België gestationeerd zijn, verleiden. Doel is de ondermijning van de strijdkrachten en de militaire spionage.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en