10 février 2022
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Annick Asso et al., « Uiteenlopende lotsbestemmingen: circusartiesten tijdens het nationaalsocialisme », Témoigner. Entre histoire et mémoire, ID : 10.4000/temoigner.7836
Depuis le XIXe siècle, des générations de familles juives, de Sinti, de Roms et de Yéniches possédaient et exploitaient des cirques composés d’artistes venus de tous horizons, y compris des handicapés moteurs et des artistes d’ascendance africaine ou métisse. Le cirque étant une forme de divertissement très populaire, pendant la période nazie, ils sont nombreux à avoir pu continuer à circuler et à traverser les frontières nationales, passant par les villes et les villages. Si les gens du cirque font, pour certains d’entre eux, figure de privilégiés parvenant à se sauver grâce à leur art, comme l’artiste germano-juive Irène Bento, de nombreux artistes juifs sont déportés et exterminés de manière tragique pendant la Shoah. En dépit de la richesse de cette histoire complexe à multiples facettes, très peu de recherches ont été menées sur leur sort pendant et après le nazisme.