L’écriture dramatique d’Arthur Schnitzler, Paul Claudel et Marguerite Duras : trois incarnations du temps bergsonien ?

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19 décembre 2013

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Aude Crétien, « L’écriture dramatique d’Arthur Schnitzler, Paul Claudel et Marguerite Duras : trois incarnations du temps bergsonien ? », Temporalités, ID : 10.4000/temporalites.2664


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Trois auteurs dramatiques, Arthur Schnitzler (1862-1931) dans Au Grand Guignol, Paul Claudel (1868-1955) dans Le Soulier de Satin, et Marguerite Duras (1914-1996) dans Savannah Bay, nous placent au cœur même du processus de la représentation théâtrale, fait d’imprévus, d’incertitudes et d’accidents. Cette écriture rend sensible un temps dynamique, vivant et jaillissant, qui n’est pas sans rappeler la conception bergsonienne du temps comme « création continue d’imprévisible nouveauté ». Ces œuvres, dans leur mouvement de dépassement du caractère construit et fini du texte de théâtre, et dans leur questionnement sur la part de risque que comporte l’acte de jouer, peuvent aussi être mises en relation avec la performance.

Three playwrights, Arthur Schnitzler (1862-1931) in Au Grand Guignol, Paul Claudel (1868-1955) in Le Soulier de Satin and Marguerite Duras (1914-1996) in Savannah Bay, take us to the very heart of the theater performance process, made of unexpected events, uncertainties and accidents. Through writing, the three plays expose this dynamic time, a live process of gushing creativity, which reminds us of Bergson’s conception of time as a « continuous creation of unforseeable novelty ». These plays, as they examine the actual act of acting and the risks attached to any theater performance, take us far beyond the elaborate, polished nature of the written text.

Tres autores dramáticos, Arthur Schnitzler (1862-1931) en Au Grand Guignol, Paul Claudel (1868-1955) en Le Soulier de Satin y Marguerite Duras (1914-1996) en Savannah Bay, nos llevan al corazón del proceso de representación teatral, hecho de imprevistos, incertidumbres y accidentes. Esta escritura sensibiliza al tiempo dinámico, vivo y emergente, que recuerda la concepción bergsoniana del tiempo como “creación continua de imprevisible novedad” [1]. Estas obras, al sobrepasar el carácter construido y finito del texto teatral y al cuestionar la parte de riesgo que comporta el acto dramático, también pueden relacionarse con la performance.

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