La concordance des temps

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29 mars 2017

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Résumé Fr En Es

Tentant de rompre avec une représentation de la sérendipité comme produit du hasard et de la chance relatifs à « l’esprit scientifique », il s’agit ici d’analyser comment la sérendipité peut être le produit d’une concordance des « temporalités de champs » résultant d’une combinatoire de temps d’habitus, d’activité et d’institution propres à chaque champ. Ces temporalités de champs rythmant leurs luttes pour le monopole de la pratique scientifique, elles constituent un point de concordance entre champs à partir desquels s’agencent les conditions de production et d’identification d’une découverte « par sérendipité ». Une telle approche a, au reste, l’avantage de combler un point aveugle de la littérature sociologique (la centralité de la temporalité dans la structure des champs) et de proposer une analyse structuraliste du processus de découverte scientifique permettant de l’appréhender comme « pratique coordonnée d’institution ».

While breaking with a perception of the serendipity as the product of a hazardous luck relative to the “scientific mind”, this paper aims to highlight how the serendipity results from a structural concordance of “temporalities of fields”. As the latter refer to an agency of times relative to the habitus, activities and institutions specific to each field, they serve as a concordance standpoint among fields, from which conditions of production and identification of a discovery by serendipity are defined. Such an approach allows fulfilling a relative lack in the literature – the central function of temporality in the structuration of fields – and crafting a structural analyze of the discovery process by serendipity, in which the latter can be apprehended as a “coordinated practice of institution”.

En este artículo buscamos romper con la representación de la serendipia como producto del azar y la suerte relativos a la “mente científica”. Aquí se trata de analizar de qué modo la serendipia puede ser el fruto de una correlación estructural de “temporalidades de campos”, correlación que resulta de la combinación de tiempos de habitus, de actividades y de instituciones propias a cada campo. Dichas temporalidades de campo marcan el ritmo de las luchas por el monopolio de la práctica científica, constituyendo una correlación entre campos a partir de la cual se dan las condiciones de producción e identificación de un descubrimiento “por serendipia”. La perspectiva que asumimos, por otro lado, presenta la ventaja de cubrir una laguna en la literatura sociológica (la centralidad de la temporalidad en la estructura de los campos), al proponer un análisis estructuralista del proceso de descubrimiento científico que permite asirlo como “práctica coordenada de institución”.

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