China as a Complex Risk Society

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13 février 2018

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Chang Kyung-Sup, « China as a Complex Risk Society », Temporalités, ID : 10.4000/temporalites.3810


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This paper analyzes post-Mao China as a complex risk society in which social, economic, and ecological risk syndromes pertaining to highly diverse levels and systems of development are manifested simultaneously. Complex risk society is a theoretical extension of Ulrich Beck’s thesis on risk society, focusing on complex developmental temporalities that are pervasively symptomatic of rapidly but asymmetrically developing political economies. In my earlier study, Korea was defined as a complex risk society in which risk syndromes of developed, un(der)developed, and compressively developing societies are concurrently generated. In the current study, post-Mao China is also analyzed as a complex risk society which is, in fact, more complex than Korea. Paradoxically, due to its explosive development in the post-Mao era which even dwarfs Korea, China is now confronted by all of its capitalist neighbour’s risk syndromes. Besides, due to its so-called gradual approach to reform, China is beset with a complicated mix of socialist and post-socialist (marketized) syndromes of risks. Gradual reform is in practice a sort of peripatetic pluralism in economic and social reform for maximizing developmental utilities of all types of human, material, and institutional resources—a policy line inevitably accompanied by similarly plural sources and factors of social, economic, and ecological risks. The unprecedented temporal and systemic complexity in China’s risk structure has crucial implications for the country’s much deplored tendency for inequalities. In particular, class inequalities and regional disparities seem to be manifest in risk dimensions no less critically than in material dimensions. The state’s developmentalism alone is no solution for risk complexities or inequalities.

Cet article analyse la Chine post-Mao en tant que société du risque complexe dans laquelle les syndromes de risque social, économique et écologique consécutifs à des niveaux et systèmes de développement très divers se manifestent simultanément. La société du risque complexe est une extension théorique de la thèse d’Ulrich Beck sur la société du risque, concentrée sur les temporalités complexes de développement qui sont généralement symptomatiques de systèmes politiques économiques à développement rapide mais asymétrique. Dans mon étude précédente, la Corée était définie comme une société du risque complexe dans laquelle des syndromes de risque tenant à des sociétés développées, sous-développées ou à développement compressé étaient générés simultanément. Dans cette présente étude, la Chine post-Mao est également analysée comme une société du risque complexe, qui est, de fait, plus complexe encore que la Corée. De façon paradoxale, à cause de son développement explosif durant l’ère post-Mao, qui éclipserait presque celui de la Corée, la Chine est aujourd’hui exposée à tous les syndromes de risque de son voisin capitaliste. De plus, à cause de son approche soi-disant graduelle de la réforme du système, la Chine est affectée d’un mélange compliqué de syndromes de risques socialistes et post-socialistes (tenant à l’économie de marché). La réforme graduelle est en pratique une sorte de pluralisme erratique dans les domaines économique et social pour maximiser l’utilité pour le développement de toutes les ressources humaines, économiques et sociales – une ligne politique inévitablement accompagnée de sources et facteurs tout aussi divers de risques sociaux, économiques et écologiques. La complexité temporelle et systémique sans précédent de la structure du risque en Chine a des conséquences cruciales sur une tendance fort déplorée aux inégalités. En particulier, les inégalités de classe et les disparités régionales semblent se manifester tout autant dans la dimension du risque que dans la dimension matérielle. Le développementalisme d’État n’est en rien à lui seul la solution contre les complexités des risques et des inégalités.

Este artículo analiza la complejidad de la China post-Mao en su calidad de sociedad de riesgo, sociedad en la que se manifiestan simultáneamente signos de riesgo social, económico y ecológico relativos a niveles y sistemas de desarrollo muy dispares. El concepto de sociedad de riesgo complejo (complex risk society), extensión teórica de la tesis de Ulrich Beck sobre la sociedad de riesgo, se focaliza en las temporalidades complejas de desarrollo (complex developmental temporalities), sintomáticas de políticas económicas activas, veloces, aunque desequilibradas. En un estudio previo he definido a Corea como una sociedad de riesgo complejo en la que se generan paralelamente los síndromes de riesgo de sociedades desarrolladas, sub-desarrolladas (un[der]developed) y en vías de desarrollo comprimido (compressively developing). Asimismo, en el trabajo que aquí presento, la China de la era post-Mao es analizada como una sociedad de riesgo aún más complejo que la coreana. Paradójicamente, debido a un desarrollo explosivo durante esta era (desarrollo que eclipsa a Corea), China se ve confrontada a los síndromes de riesgo de todos sus vecinos capitalistas. Debido al llamado gradualismo, que caracterizó el programa de reformas (gradual approach to reform), hoy China se ve asediada por una mezcla intrincada de signos de riesgo socialistas y post-socialistas (marketized). En la práctica, la reforma gradual es una suerte de pluralismo errante aplicado a las reformas económicas y sociales con el fin de maximizar las utilidades de todo tipo de recursos, humanos, materiales e institucionales. Inevitablemente, fuentes y factores de riesgo social, económico y ecológico análogamente plurales acompañan esta línea política. La inédita complejidad temporal y sistémica de la estructura de riesgo china tiene efectos cruciales en la –muy deplorada- tendencia del país a la desigualdad. Se trata en particular de desigualdades de clase y de disparidades entre regiones, que parecen manifestarse críticamente tanto en dimensiones de riesgo como en dimensiones materiales. Y el desarrollismo estatal no resuelve por sí solo las complejidades ligadas al riesgo, ni las desigualdades.

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