2 septembre 2013
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Valeria Siniscalchi, « Slow versus fast », Terrain, ID : 10.4000/terrain.15122
En s’appuyant sur le travail ethnographique mené par l’auteur depuis 2006 sur le fonctionnement et les dynamiques politiques et économiques de Slow Food (en France d’abord et dans le quartier général en Italie ensuite), l’analyse porte sur l’articulation entre la dimension politique du mouvement, sa philosophie et ses actions dans le champ de l’écologie. Créé en Italie au milieu des années 1980, Slow Food est devenu en moins de vingt ans un mouvement international qui regroupe près de cent mille membres dans divers pays du monde. Au fil de son évolution, ses champs d’action et d’intervention se sont élargis et des nouvelles philosophies ont été élaborées. À partir de la dichotomie slow / fast, et en suivant ses transformations au fil du temps, le texte analyse les différents registres du temps mobilisés par Slow Food, leurs connexions avec le plan politique et économique ainsi que les imbrications et les tensions qui existent entre économie et écologie à l’intérieur du mouvement.