13 mars 2015
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Thierry Bardini, « Vade retro virus », Terrain, ID : 10.4000/terrain.15640
Avec l’aide de récents résultats de la virologie, le présent article se concentre sur les virus en tant que participants d’une possible redéfinition de la frontière inférieure de la vie, en tant que vie minimale. À l’heure du triomphe de la viralité dans la cyberculture contemporaine, l’auteur avance que l’on devrait considérer les virus comme les premières formes d’entités convergentes, c’est-à-dire existant par-delà la division du monde en deux phases distinctes et incompatibles, numérique et analogique. En considérant les virus comme des agents fondamentaux de l’évolution du vivant, il insiste sur le fait qu’il est grand temps de dépasser une conception purement négative de ces formes de vie, jusqu’à il y a peu uniquement regardées en tant que parasites ou agents infectieux.