La consolation des objets

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15 septembre 2015

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Patrizia Ciambelli et al., « La consolation des objets », Terrain, ID : 10.4000/terrain.15840


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Est-il possible de raconter une histoire d’amour par le biais d’objets en élaborant ensemble un roman et un musée ? Peut-on faire d’une collection – réelle et imaginaire – d’objets ordinaires une oeuvre d’art à part entière et la concrétiser sous ces deux formes ? Tel est le double projet mené par Orhan Pamuk sous le nom « Le Musée de l’innocence », projet ancré dans une esthétique créatrice de la mélancolie – l’hüzün turc – à laquelle il associe la perte de la femme aimée et les transformations de la ville d’Istanbul. Pamuk, de son roman-musée à son musée-roman, propose une conception de la collection et du musée idéal, élabore une théorie de l’objet, de sa force et de sa capacité à nourrir et à atténuer la nostalgie. Il affronte aussi les contraintes et les choix présidant à la mise en place concrète des objets et à leurs modes d’exposition, ces derniers se révélant moins « innocents » qu’il n’y paraît. L’article s’attache à l’analyse du processus créatif propre à Pamuk, seul susceptible de conférer à des oeuvres si différentes une identité commune.

Consoling objectsThe aesthetics of nostalgia in the work of Orhan Pamuk Is it possible to tell a love story by means of objects creating at the same time a novel and a museum? Can one make out of a collection of ordinary objects, wether real or imaginary, a stand alone work of art which is concretized in these two ways? This is the double project that Orhan Pamuk is engaged in and which he labels the “Museum of Innocence”. This is what in turkish is called huzun, meaning the creative aesthetics of melancholia. Here it is associated with the loss of a loved woman and the transformations of Istanbul. Pamuk, in moving from his novel-museum to his museum-novel, proposes a concept of what a collection is and what an ideal museum could be. He elaborates a theory of the object, of its force and its capacity to either feed or diminish nostalgia. He considers the constrains and the choices governing the actual placing of objects and the ways they are displayed. These turn out to be much less “innocent” than they would seem. The article examines and analizes the distinctive creative process of Pamuk. This enables him to give a common identity to such different works.

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