15 septembre 2011
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Claudine Vassas, « A propos de Café Müller », Terrain, ID : 10.4000/terrain.6011
La pièce Café Müller, de Pina Bausch, dont l’argument de départ fait de l’association posée entre « se mouvoir, se sentir, se toucher » l’une des propositions de la chorégraphe, conjugue ce rapport selon des acceptions multiples : déplacements « à tâtons » des interprètes, toucher des corps entre eux, rôle des objets dans un décor mouvant avec lesquels ils entrent en contact, construction singulière d’un espace « tenant aux corps », recherche d’un ressenti défini par Pina Bausch comme le lieu par où l’on touche et par où l’on « est touché », en rendant ce mot de l’âme à sa spatialité de corps.