6 mars 2013
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André Baillon, « Traité de littérature », Textyles, ID : 10.4000/textyles.1754
– J’écris pour les autres, comme je voudrais que les autres écrivent, s’ils écrivaient pour moi... – Je veux que la phrase suive la pensée ; qu’elle ne plonge pas un poignard dans un sein, pour m’expliquer, après coup, que ce poignard sortait d’une gaîne et que cette gaîne était rouge. – Pesez chaque mot et le placez juste où il faut. Avant, il n’a pas encore de force ; après, il arrive trop tard, et s’essouffle, inutile. Tel a déjà sorti sa pensée au complet, qui en est seulement à la moitié...