Le droit des archevêques Borromée et l’expérience notoire : comment fonder l’usage sur un acte de foi ?

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23 janvier 2023

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Le droit de l’Église de Milan moderne est à la fois postulé et expérimental. Juste après Trente, Charles Borromée exerce les droits « immémoriaux » de l’archevêché sans les démontrer. Ses successeurs interprètent ses coups de force en coutume, en mettant en avant la notoriété de l’action de l’archevêque, donc le consensus populaire, alors que cet argument s’estompe dans la doctrine canonique. Mais l’expérience commune ne vaut que pour confirmer l’intuition et l’action de saint Charles. Un tel raisonnement justifie en 1620 le port d’armes par les sbires de l’archevêque, témoignages à l’appui : pour quelle efficacité narrative et juridique ?

The law of the Milanese Church in early modern times was both postulated and experimental. Just after Trent, Carlo Borromeo exercised the “immemorial” rights of the archbishopric without demonstrating them. His successors interpreted his show of strength as custom, highlighting the fame of archbishop’s acts, therefore the consensus populi, at a time when this argument faded into canonical doctrine. But the common experience was only valid to confirm saint Carlo’s intuition and deeds. In 1620, such reasoning justified the bearing of arms by the Archbishop’s minions, with description and evidence: was it narratively and legally effective?

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