Perception-based vowel insertion by native Spanish-speaking learners of English

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29 octobre 2012

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Mark Gibson, « Perception-based vowel insertion by native Spanish-speaking learners of English », TIPA. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage, ID : 10.4000/tipa.205


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Résumé En Fr

A hypothesis is proposed which claims that vowel prosthesis before word-initial [sC] clusters by L1 Spanish learners of English is a perception-based repair phenomenon conditioned by L1 biases for native patterns of intergestural timing in complex onsets. Data from a series of off-line perception tests involving fifty L1 Spanish-speaking children confirm the erroneous perception of an extra syllable in a majority of nonce tokens containing the target stimuli. Results of a set of follow-up discrimination and identification tasks prove that Spanish-speakers access information derived from native timing patterns in order to map continuous speech streams to categorical units before lexical storage occurs, supporting the viability of a bias derived from native timing configurations. The findings are of interest since they bear directly on contemporary research in the acquisition of L1 phasing relations and their effects on L2 phonological acquisition.

Nous présentons une hypothèse qui propose que l’épenthèse de la voyelle [e] devant la suite de consonnes [sC] en début de mot, observée chez les hispanophones lorsqu’ils parlent anglais, est un phénomène de perception qui provient d’une préférence pour certaines relations de coordination spatio-temporelle dans les attaques complexes. Les résultats d’une série d’épreuves de perception indiquent que les hispanophones perçoivent un [e] dans tous les stimuli qui contiennent la suite inadmissible de consonnes [sC] en début de mot. Les résultats d’autres épreuves de discrimination et d’identification corroborent l’idée que l’interprétation erronée des suites de consonnes est liée à la codification cognitive des relations spatio-temporelles systématiques qui proviennent de l’espagnol. Les résultats de cette étude sont intéressants parce qu’ils nous renseignent sur l’acquisition des relations spatio-temporelles dans la première langue, et sur la manière dont ces relations altèrent l’acquisition de la phonologie d’une deuxième langue.

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