Towards sustainable tourism in Bali

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15 septembre 2016

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Sylvine Pickel-Chevalier et al., « Towards sustainable tourism in Bali », Mondes du tourisme, ID : 10.4000/tourisme.1187


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Résumé En Fr

As with many tourist destinations, Bali has accessed modernity and globalization through tourism. In 2015, Bali attracted 4 million tourists coming mainly from several Western countries but even more so from Asian countries. And this number has now been overtaken by domestic visitors, estimated to be 7.15 million Indonesian tourists in 2015. In this context, Bali has been selected as a privileged place for analysis: a small island with huge frequentation where sustainable tourism projects have been tried, since 1987 and 1989. This situation questions the suitability of a global paradigm – sustainable development – for a local society which has developed specific concepts of social and natural environment. Can the universal proposal of “sustainability” associating economy, society and environment, but fundamentally based on a Western concept of nature – defined by its externality from humanity – and society – based on an ideal of individualism and equality – be appropriated by the Balinese cosmological philosophy called Tri Hita Karana? If both proclaim a desire to create a balance between mankind and “nature”, do they have the same meaning? In order to answer this, we will first go back to the historical relationship between Balinese society and sustainable development issues, which date from 1987. Then we will study in more detail the specificities of the Balinese relationship with the environment through the local paradigm of Tri Hita Karana. Finally, we will question the possible suitability of international and local conceptions of “sustainability”, which are sociocultural constructions, and the possible emergence of innovative new models by syncretism. Even though sustainable development involves three components – the “trinity” of economy, society and environment – in this article we focus only on the latter aspect, which is the integration of environmental issues within Balinese society.

Comme beaucoup de lieux touristiques, Bali a accédé à la modernité et à la mondialisation par sa mise en tourisme. En 2015, l’île attire 4 millions de touristes internationaux venant essentiellement des pays occidentaux, mais plus encore des pays asiatiques. Leur nombre est de plus dépassé par le tourisme domestique, qui atteint 7,15 millions en 2015. Dans ce contexte, Bali apparaît comme un laboratoire d’analyse privilégié, pour constituer une petite île très fréquentée où ont été tentés des projets de développement touristique durable depuis 1987 et 1989. Ce cas d’étude interroge la capacité d’un paradigme global – le développement durable – à s’adapter à une population locale, qui a développé des conceptions de la société et de l’environnement singularisées. La notion de « durabilité » se voulant universelle, en associant enjeux économiques, sociaux et environnementaux, mais fondamentalement basée sur des conceptions occidentales de la nature – définie par son extranéité à l’humanité – et de la société – basée sur un idéal d’individualisme et d’égalité – peut-elle être en adéquation avec la philosophie cosmologique balinaise appelée Tri Hita Karana ? Si toutes deux affirment rechercher un équilibre entre l’humanité et la « nature », ces derniers correspondent-il à une même réalité ? Afin d’y répondre, nous reviendrons, en premier lieu, sur l’historique de la mise en œuvre de projets de développement durable à Bali, depuis 1987. Nous étudierons par la suite plus particulièrement les spécificités de la relation de la société balinaise à son environnement, au travers du paradigme du Tri Hita Karana. Enfin, nous questionnerons la possible adéquation entre une conception internationale et une conception locale de la « durabilité », qui constituent toutes deux des constructions socio-culturelles, ainsi que la possible émergence de nouveaux modèles par syncrétisme. Si le développement durable intègre, certes, trois composantes – la « trinité » économique, sociale et environnementale – dans cet article, nous nous focaliserons uniquement sur le dernier aspect, à savoir l’intégration des enjeux environnementaux par la société balinaise.

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