La balnéarisation sous conditions locales. Les concurrences à propos de « l’identité communale » à Saint-Brévin en Pays de Loire.

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28 mars 2017

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Arnaud Sébileau, « La balnéarisation sous conditions locales. Les concurrences à propos de « l’identité communale » à Saint-Brévin en Pays de Loire. », Mondes du tourisme, ID : 10.4000/tourisme.1350


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Partant d’un dépouillement exploratoire des archives municipales de la commune de Saint-Brévin-les-Pins, cet article essaie de reconstruire les espaces sociaux localisés au sein des communes rurales qui, sous l’impulsion des transformations objectives et symboliques de la redéfinition de l’usage des sols et de leur exploitation, sont requalifiées en « stations balnéaires ». Montrant ainsi qu’à Saint-Brévin, le travail de prosélytisme en faveur des « bains de mer » ne relève pas des mêmes rapports sociaux que dans une commune comme Pornic, située à quelques kilomètres plus au sud, l’analyse des rapports de force et de sens à propos de l’appropriation des terres et de l’aménagement des territoires permet de mettre en évidence les concurrences à propos de « l’identité communale ». À Saint-Brévin, ces luttes opposent élus et acquéreurs hétérochtones jusqu’en 1900, date à laquelle le conseil municipal entérine le changement de nom de la commune. Par la suite, ce sont d’autres prosélytes qui contestent aux élus brévinois la publicité et la définition de l’exploitation du littoral. Ce travail est une invitation programmatique à procéder à la comparaison de la manière dont, avec plus ou moins d’efficacité selon les configurations qu’elles rencontrent, les fractions dominantes de populations d’origine urbaine s’engagent dans la conquête locale du pouvoir sur « le local ».

Runner of an exploratory perusal of the municipal archives of the municipality of Saint-Brévin-les-Pins, this article tries to reconstruct the social spaces localized within the rural districts which, at the instigation of the objective and symbolic transformations of the redefining of the use of grounds and their exploitation, are requalifiées in “sea resorts”. So showing that to Saint-Brévin, the work of proselytism in favour of the “sea swimming” does not raise the same social relationships as in a municipality as Pornic, situated in some kilometers further south, the analysis of the balance of power and sense. About the appropriation of lands and town and country planning allows to highlight the competitions about “the municipal identity”. To Saint-Brévin, these fights bring into conflict elected representatives and hétérochtones buyers until 1900, date in which the City Council confirms the change of name of the municipality. Afterward, it is other proselytes which dispute to the brévinois elected representatives the advertising and the definition of the exploitation of the coast. This work is a programmatic invitation to proceed in comparison with the way, with more or less of efficiency according to the configurations which they meet, the dominant fractions of populations of urban origin make a commitment in the local conquest of the power on “the premises (place)”.

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