Tourisme et « coronisation » au Mali : des visiteurs à l’abri des rumeurs

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15 décembre 2021

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Si la Covid-19 a fait chuter l’économie touristique au niveau mondial, elle a plus faiblement impacté le tourisme au Mali, où le secteur s’est effondré, dans un contexte de crise et de guerre, bien avant l’arrivée de la pandémie. Mais là où le tourisme et le coronavirus se sont en réalité peu croisés, ils se rejoignent dans le prolongement des griefs qu’ils ont occasionnés envers l’ancienne puissance coloniale. Au Mali, les accusations de néocolonialisme, ailleurs portées contre le tourisme, frappent la France tout autant pour ses interventions militaires que pour sa lutte contre la pandémie. Dans ces discours dénonciateurs, le tourisme devient paradoxalement victime du système qui l’a engendré.

While Covid-19 globally sent the tourism economy into freefall, it had a smaller impact on tourism in Mali, where the sector collapsed in a context of crisis and war long before the pandemic. But if tourism and the coronavirus have had little to do with each other, they were united in the extension of grievances they have caused against the former colonial power. In Mali, the accusations of neo-colonialism, which have been brought against tourism elsewhere, are made against France as much for its military interventions as for its fight against the pandemic. In these denunciatory speeches, tourism paradoxically becomes a victim of the system that created it.

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