Access to Labor and Leisure in Cars: Early Black Motorists’ Automotivity in Miami

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29 juin 2022

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Helen A. Gibson, « Access to Labor and Leisure in Cars: Early Black Motorists’ Automotivity in Miami », Mondes du tourisme, ID : 10.4000/tourisme.4549


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Résumé En Fr

Automobiles significantly changed access to leisure for Americans at the beginning of the twentieth century, spawning interest in and growth of resort towns like Miami, Florida. The occupation of chauffeur was a frequent site of both class conflict and anti-Black terror. Yet the car operated as a liminal site of subjectivity in which Black chauffeurs determined some parameters of their experience of both work and pleasure. Black chauffeurs in Miami in the 1910s were at the vanguard of efforts by local Black communities to create and claim pleasurable space and its attendant leisure via driving in a profoundly racist and exceptionally dangerous touristic climate. At stake was access to a commodity and a profession with an exhilarating potential to upend social, political and economic norms, remolding communities in ways that promised leisure for local Black motorists, chauffeurs, and vacationers. Black automotivity in Miami disrupted aspects of the city’s system of racial capitalism and established the car as a potent site of refusal, work, and pleasure.

L’automobile a considérablement modifié l’accès aux loisirs pour les Américains au début du xxe siècle, suscitant l’intérêt pour des lieux de villégiature tels que Miami (Floride) et en favorisant l’expansion. La profession de chauffeur était un terrain fréquent de conflit de classe et de terreur antinoire. Néanmoins, la voiture fonctionnait comme un terrain liminal de subjectivité à travers lequel les chauffeurs noirs définissaient certains paramètres de leur expérience du travail et du plaisir. Les chauffeurs noirs dans le Miami des années 1910 étaient à l’avant-garde des efforts déployés par les communautés noires locales pour créer et revendiquer des espaces de plaisir et des loisirs afférents, conduisant dans un climat touristique profondément raciste et exceptionnellement dangereux. L’enjeu était l’accès à une ressource et à une profession présentant le potentiel exaltant de bouleverser les normes politiques, économiques et sociales, remodelant les communautés en laissant entrevoir la promesse de loisirs pour les automobilistes, chauffeurs et vacanciers noirs locaux. L’automotivité des Noirs à Miami a perturbé certains aspects du système de capitalisme racial de la ville, faisant de la voiture un terrain manifeste d’opposition, de travail et de plaisir.

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