2 décembre 2015
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Anja Saretzki et al., « Produire un espace sacré : controverses autour du site de la colline royale d’Ambohimanga à Madagascar », Mondes du tourisme, ID : 10.4000/tourisme.508
Les sites sacrés, une fois inscrits sur la Liste du patrimoine mondial – et de ce fait placés au cœur du tourisme international –, deviennent des constructions spatiales complexes pouvant donner lieu à des interprétations différentes. Henri Lefebvre a démontré que la complexité d’un espace ne pouvait se comprendre qu’à travers la combinaison de ses niveaux physique, mental et social. Ambohimanga, lieu de culte malgache inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 2001, sert d’exemple pour exposer comment, au moyen de la triade analytique des pratiques spatiales, des représentations de l’espace et des espaces de représentation, les sites inscrits peuvent être d’“autres espaces”, voire des espaces hybrides. Du fait de sa complexité, Ambohimanga remplit tant des fonctions religieuses et nationales que des fonctions touristiques.