27 mars 2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1961-9057
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Birte Gnaegy, « L’accueil des exilés à Berlin dans le roman Gehen, ging, gegangen (2015, Je vais, tu vas, ils vont, 2022) de Jenny Erpenbeck », Trajectoires, ID : 10.4000/trajectoires.10654
Dans son roman Gehen, ging, gegangen (2015, Je vais, tu vas, ils vont, 2022), Jenny Erpenbeck fait écho à la vague migratoire qui a bouleversé l’Europe en 2015. En problématisant l’accueil des exilés à Berlin dans son roman, l’autrice s’inscrit, tant sur le plan thématique qu’esthétique, dans le renouveau du réalisme littéraire qui est caractérisé par la mise en œuvre d’une critique sociale à travers le roman. Cet article examine comment le narrateur fait état de la pluralité et de la divergence des points de vue qui traversent alors la société représentée dans le roman, en accordant une attention particulière aux stratégies narratologiques. Cette pluralité des voix fait ressortir la mise en récit des inégalités et l’impuissance des exilés en Allemagne.