Du coq à l’âne : la question sarroise au prisme de la métaphore animalière dans la caricature allemande (1945-1956)

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19 décembre 2013

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Marie-Alexandra Schneider, « Du coq à l’âne : la question sarroise au prisme de la métaphore animalière dans la caricature allemande (1945-1956) », Trajectoires, ID : 10.4000/trajectoires.1151


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Dans le contexte du « conflit sarrois » (1945-1956), partisans et adversaires du détachement de la Sarre se livrèrent à une bataille d’images où la caricature devint une arme. Sous la plume des dessinateurs de presse allemands et sarrois opposés à l’union économique du territoire à la France, l’animalisation fut ainsi mise au service de la dévalorisation de l’ennemi politique : la France, et en premier lieu son représentant à Sarrebruck Gilbert Grandval, et le Ministerpräsident sarrois Johannes Hoffmann. Les caricaturistes allemands et sarrois eurent également recours à l’animalisation pour symboliser les habitants de la Sarre. Pour comprendre les raisons de la récurrence de cette représentation, il convient d’analyser le dispositif à l’œuvre dans la caricature animale. À travers l’exemple sarrois, il s’agit ainsi d’étudier les enjeux de l’utilisation de la métaphore animalière dans l’image satirique.

Im Kontext des Saarkonflikts (1945-56) kam es zwischen Befürwortern und Gegnern der Abtretung der Saar zu einer Bilderschlacht, in der die Karikatur als Waffe fungierte. Bei den deutschen und saarländischen Pressezeichnern, die gegen den wirtschaftlichen Anschluss an Frankreich eintraten, wurde der Tiervergleich in den Dienst der Herabsetzung des politischen Feindes gestellt, und zwar Frankreichs, und seines Vertreters an der Saar, Gilbert Grandval, und des saarländischen Ministerpräsidenten Johannes Hoffmann. Die deutschen und saarländischen Karikaturisten rekurrierten ebenfalls auf den Tiervergleich, um die Saarländer zu symbolisieren. Um die Häufigkeit dieser Darstellung zu verstehen, bietet sich an, die Tierzeichnung als Dispositiv herauszuarbeiten. Am Beispiel der Karikaturen zur Saarfrage geht es also darum, den Gebrauch des Tiervergleichs im satirischen Bild zu untersuchen.

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