Penser l’emprise du travail moderne à la lumière des modèles de non-travail « inactuels »

Fiche du document

Auteur
Date

8 janvier 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Trajectoires

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1961-9057

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En Fr

Working conditions Tâches

Citer ce document

Rocky Penate, « Penser l’emprise du travail moderne à la lumière des modèles de non-travail « inactuels » », Trajectoires, ID : 10.4000/trajectoires.925


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr De

On considère d’un commun accord le XIXe siècle comme « révolutionnaire », dans tous les sens du terme. À cette époque, le concept du travail et sa mise en pratique ont subi plusieurs forces transformatrices d’ordre technique, économique, politique et social. Si les pré-modernes ne sont pas arrivés à un consensus sur la question de la valeur du travail, celle-ci semble définitivement fixée à notre époque. Que ce soit chez les libéraux ou chez les socialistes, le travail s’impose comme un impératif non seulement économique mais aussi social. Ces transformations du monde et de sa représentation ne sont pas sans provoquer des contestations. Cet article discute de deux mises en question de l’emprise moderne du travail salarié, celle qu’entreprend Friedrich Nietzsche dans son œuvre philosophique et celle suggérée par l’œuvre romanesque de Gustave Flaubert. Ces deux auteurs s’apparentent par leur représentation de la contemplation, qu’ils mettent en valeur en célébrant des modèles de non-travail tirés d’un passé révolu, dont on s’éloigne aussi vite qu’avancent nos technologies.

Das 19. Jahrhundert war ein Jahrhundert der Revolutionen. Seine technischen, ökonomischen, politischen und sozialen Veränderungen beeinflussten die Art und Weise, wie wir arbeiten und unsere Arbeit bewerten. Obwohl die Denker der Vormoderne zu keinem Konsens über den Stellenwert von Arbeit kamen, steht er heutzutage außer Frage. Ein solcher Arbeitsimperativ ist ökonomisch und sozial in unseren verschiedenen Weltanschauungen verankert, vom Liberalismus zum Sozialismus. Diese Veränderung, die nicht nur unsere Welt sondern auch unsere Weltbilder bestimmt, wurde nicht ohne zahlreiche Gegenbewegungen vollzogen. Dieser Artikel thematisiert, inwieweit die philosophischen Werke Friedrich Nietzsches und die literarischen Werke Gustave Flauberts die zentrale Bedeutung der bezahlten Arbeit hinterfragen. Beide Autoren gleichen sich in ihren Darstellungen der Kontemplation, welche sie einsetzen, um vergangene Formen der Nicht-Arbeit zu zelebrieren und um sich von den Fortschritten der Technik zu distanzieren.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en