29 mars 2022
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Carlo Campitelli, « « Poiché io ebbi letto i Latini e i Greci migliori, cominciai a pensare del modo del trattarne ». Potere e classicitá in Bartolomeo Cavalcanti », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.1504
Exilé et diplomate, courtisan et législateur, Bartolomeo Cavalcanti fut un illustre membre du républicanisme florentin du XVIe siècle, unissant la passion et la culture politique à l’activité de savant, de philologue et d’écrivain. Homme de lettres connu, traducteur éminent et profond connaisseur des grands classiques grecs et latins, il conféra toujours une grande importance aux écrits du passé, les considérant comme des sources indispensables dans lesquelles tirer des modèles et des exemples à appliquer à la réalité présente, et en particulier à la situation historique et sociale de Florence. Tant dans les œuvres conçues avec l’intention d’instruire ses camarades d’exil sur des aspects militaires et diplomatiques (les traductions de Polybe et la Rhétorique) que dans les écrits consacrés au sujet du « bon gouvernement » (les Traités et les trois lettres sur la réforme du gouvernement de Sienne), Cavalcanti garda toujours à l’esprit la leçon des Anciens et montra une grande maîtrise des textes et une exceptionnelle familiarité dans la citation et la confrontation des auteurs classiques. En ligne avec la tradition culturelle humaniste, les écrits du Florentin constituent donc une tentative significative de transmettre et de rendre disponible aux Modernes le savoir des Anciens.