Garibaldi inventé par Garibaldi. Formation d’une idéologie militaire entre l’Italie et la France de 1845 à 1882

Fiche du document

Date

8 avril 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Transalpina

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1278-334X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-5184

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Dino Mengozzi, « Garibaldi inventé par Garibaldi. Formation d’une idéologie militaire entre l’Italie et la France de 1845 à 1882 », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.2154


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr It

L’essai vise à montrer que l’inventeur de Garibaldi est en réalité Garibaldi lui-même et que la structure fondamentale du mythe garibaldien réside dans la rencontre entre l’idée de virilité et la nation. Dans cette rencontre, le fait d’être reconnu comme le héros ne peut pas seulement s’expliquer par la personnalité de Garibaldi, telle qu’elle est proposée par les journaux pour une opinion publique en attente d’un héros, mais elle se fonde surtout sur sa figure de combattant et de militaire répondant à la maturation alors à l’œuvre dans la culture patriotique italienne. Il s’agit d’un processus qui débute avec l’expérience sud-américaine à Montevideo et qui trouve sa plus belle expression dans la République romaine de 1849. Cette culture militaire, aux caractères spécifiquement italiens, se réalise essentiellement à travers une comparaison continue entre la tradition militaire française et le rôle militaire et politique joué par la France à cette époque. La réalisation de l’unification italienne en 1861, lorsque Garibaldi arrive au sommet de sa popularité internationale, marque un tournant. Son idée de nation armée et les incidents causés par les tentatives de résoudre l’affaire romaine par la force inaugurent une séparation et une certaine rivalité par rapport à la France de Napoléon III. La conversion au pacifisme, enfin, affermit sa conviction que l’Angleterre était désormais la « nation pacifique » en Europe.

Il saggio mira a mostrare che l’« invenzione » di Garibaldi è in verità opera di Garibaldi stesso e che la struttura fondamentale del mito garibaldino stia nell’incontro tra l’idea di virilità e la nazione. In questo nesso la riconoscibilità dell’eroe Garibaldi non è tanto o solo dovuta all’adesione tra la sua figura rilanciata dai giornali e l’aspettativa dell’eroe, com’è stato osservato, bensì grazie all’adesione fra la sua figura di combattente e militare con la contemporanea maturazione di una cultura patriottica italiana. Un processo che si compie al seguito dell’esperienza sudamericana a Montevideo e soprattutto con la Repubblica romana del 1849. Ora questa cultura militare, dai tratti specifici italiani, maturava essenzialmente attraverso un continuo confronto con la tradizione militare francese e con il ruolo militare e politico giocato dalla Francia in quel periodo. La conclusione vittoriosa della campagna dei Mille e l’unificazione italiana nel 1861, allorché Garibaldi toccava il vertice della sua popolarità internazionale, producevano una svolta. La sua idea di nazione armata e gli incidenti causati dai tentativi di risolvere la questione romana con la forza, inauguravano una separazione e una certa rivalità con la Francia di Napoleone III. La conversione al pacifismo, infine, confermava la sua convinzione che l’Inghilterra fosse ormai la « nazione pacifica » di riferimento in Europa.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en