De centenaire en centenaire. L’Italie fasciste célèbre ses poètes (Foscolo 1927, Leopardi 1937)

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4 mai 2022

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Résumé Fr It

Cet article propose la comparaison entre deux centenaires célébrés durant le Ventennio fasciste : celui de la mort d’Ugo Foscolo en 1927 et celui de la mort de Giacomo Leopardi en 1937. La commémoration est un instrument de prédilection pour la politique culturelle fasciste qui souhaite, par ce biais, s’approprier en partie le patrimoine littéraire italien, en désignant autant de « précurseurs » du fascisme dans les hommes du passé qu’elle choisit de célébrer. C’est là une stratégie que l’on retrouve tout au long du Ventennio et que l’on peut définir comme constitutive de la volonté d’ancrage du fascisme dans une certaine tradition italienne. Mais des années 1920 aux années 1930 il y a par ailleurs une évolution importante, que l’on décèle dans le changement de statut de la commémoration littéraire. Celle-ci passe, en effet, d’une dimension érudite et restreinte à une dimension beaucoup plus étendue et populaire, grâce à l’application de stratégies de propagande et au souci de vulgarisation qui anime les organisateurs culturels des années 1930. Ces manifestations rendent encore plus évident ce constat : que l’écrivain commémoré devient, en fin de compte, un prétexte pour rendre hommage avant tout au régime qui le célèbre.

Il presente articolo muove dal paragone tra due centenari celebrati durante il Ventennio fascista : quello della morte di Ugo Foscolo nel 1927 e di Giacomo Leopardi nel 1937. La commemorazione rappresenta un cardine della politica culturale fascista, in quanto diventa uno strumento di predilezione per riallacciarsi ad una specifica tradizione nazionale e per indicare in tutti gli uomini commemorati altrettanti « precursori » del fascismo. Si riscontrano manifestazioni di questa strategia della commemorazione durante tutto il Ventennio. Vi è, invece, un’evoluzione importante tra gli anni Venti e gli anni Trenta, che si avverte nel cambiamento di statuto della commemorazione letteraria. Essa passa da una dimensione erudita e ristretta ad una dimensione molto più estesa e popolare, tramite i mezzi sviluppati dalla propaganda fascista. In questo modo gli organizzatori culturali degli anni Trenta riescono a far rientrare la commemorazione letteraria nell’ambito non più esclusivo della « alta » cultura, bensì della « media » e talvolta « bassa » cultura. Tali manifestazioni rendono però ancor più manifesto questo aspetto che le caratterizza : che lo scrittore commemorato diventa, in fin dei conti, un pretesto per rendere omaggio innanzitutto al regime che lo sta celebrando.

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