Pascoli et la poétique du rêve : entre hyper-réalité et illusion

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13 mai 2022

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Francesca Sensini, « Pascoli et la poétique du rêve : entre hyper-réalité et illusion », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.3118


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Le concept de « rêve » est récurrent dans la pensée de Pascoli. Le caractère central de cette notion au sein de sa vision de la poésie a été mis en évidence dès les premières études critiques. Il convient néanmoins d’établir une distinction entre le climat onirique qui caractérise la poésie pascolienne dans son ensemble et la sémantique propre du « sogno » en tant que mot appartenant au vocabulaire technique de l’auteur. Celle-ci est développée non seulement dans les textes théoriques en prose – sur lesquels nous allons concentrer notre attention – mais aussi dans les textes poétiques, où elle se présente sous des formes variées et assez complexes. Pour parvenir à une définition du terme qui nous permette de saisir avec précision ce qui est spécifique au « sogno », il faut en premier lieu se référer à un des présupposés primordiaux de l’esthétique de Pascoli, formulé de manière synthétique dans les pages posthumes des Conferenze e studi danteschi (1914) : la poésie se trouve seulement « in ciò che è morto e in ciò che è sogno ». À partir de l’analyse de cette affirmation, ainsi que de ses implications théoriques dans d’autres textes en prose, nous chercherons à démontrer que le rêve pascolien, loin d’être une libre expression de l’irrationnel subjectif, est un instrument de connaissance objective, qui donne accès à l’essence du réel. En tant que tel, il correspond à la condition psychique propre au « petit enfant », que le poète moderne se doit de recouvrer afin d’exprimer un message véritablement poétique. Au cours de notre étude, nous mettrons également en évidence les aspects contradictoires inhérents au « rêve », notamment sa nature illusoire et incompatible avec les structures positives du réel, afin de clarifier les ambiguïtés mêmes du système de Pascoli, toujours suspendu entre extase et échec.

Il concetto di « sogno » è ricorrente nel pensiero del Pascoli. Così come è stato evidenziato fin dai primi studi critici, esso svolge una funzione di primaria importanza nel quadro delle riflessioni dell’autore sulla poesia. Occorre tuttavia distinguere una generale temperie di sogno e d’immaginato, caratterizzante la poesia pascoliana nel suo insieme, dalla semantica del « sogno », inteso come termine tecnico proprio del lessico dell’autore. Quest’ultima è oggetto di trattazione non soltanto negli scritti teorici in prosa – sui quali concentreremo la nostra attenzione – ma anche nelle poesie, dove assume forme diverse e particolarmente complesse. Per giungere a una definizione che ci permetta di cogliere con esattezza ciò che è specifico di questo « sogno », occorre innanzitutto richiamare uno dei presupposti fondamentali dell’estetica del Pascoli, formulato sinteticamente nelle pagine postume di Conferenze e studi danteschi (1914) : la poesia si trova solamente « in ciò che è morto e in ciò che è sogno ». Partendo dall’analisi di questa affermazione, e delle sue implicazioni teoriche, approfondite in altre prose, cercheremo di dimostrare che il sogno pascoliano non corrisponde alla libera espressione dell’irrazionale soggettivo ; al contrario, esso è uno strumento di conoscenza oggettiva, capace di svelare l’essenza stessa della realtà. In quanto tale, esso viene a coincidere con la condizione psichica del « fanciullino », che il poeta moderno deve recuperare in vista dell’espressione di un messaggio autenticamente poetico. Nel corso del nostro studio, metteremo anche in evidenza gli aspetti contradditori propri del « sogno » pascoliano, in particolare la sua natura illusoria, incompatibile con le strutture positive del reale, allo scopo di chiarire le ambiguità inerenti al sistema di pensiero dell’autore, perennemente in bilico tra estasi e scacco.

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