19 décembre 2019
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Anna Antoniazzi, « Sopravvivere alla catastrofe adulta. Tracce di distopie contemporanee nella letteratura per ragazzi », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.312
L’un des fils conducteurs qui, dans la littérature de jeunesse contemporaine, semble relier transversalement les romans qui caractérisent le genre dystopique, est le besoin d’établir les frontières d’une nouvelle humanité, de dessiner des modèles alternatifs de mondes possibles, de formuler de nouvelles utopies ou, du moins, de retrouver une petite parcelle de sens à l’intérieur d’un monde dévasté à cause de l’incompétence et de l’absence de clairvoyance des adultes, exclusivement repliés sur la satisfaction immédiate de leurs besoins personnels. Les protagonistes de ces histoires sont inévitablement les générations les plus jeunes. Bien que ces thèmes soient récurrents dans l’ensemble de la production éditoriale consacrée au genre dystopique pour la jeunesse, la production italienne présente d’évidentes spécificités liées à la tradition littéraire nationale, in primis la primauté du livre comme élément de salut, le renvoi aux contes et la référence à la possibilité d’un monde sans adultes duquel repartir.