6 juin 2022
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Rosario Gennaro, « I morti e l’eterno nell’opera di Ungaretti dal Porto sepolto a Un grido e Paesaggi », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.3484
Dans toute l’œuvre d’Ungaretti, la mort a une connotation ambivalente : d’une part, elle est le corollaire inéluctable du passage du temps, du graduel évanouissement des êtres et des choses ; de l’autre, elle est aussi la condition de l’absence et donc, de la mémoire où « ce qui a été est pour toujours, devient le patrimoine de l’esprit ». Une même ambivalence caractérise le souvenir des défunts, marqué d’un côté par le regret des disparus, de l’autre par la foi, incertaine et pourtant tenace, en une mémoire rédemptrice par laquelle la vie devient éternelle. C’est dans cette perspective que sont examinées ici quelques poésies qu’Ungaretti dédie à ses proches : Antonietto, son fils, sa mère, son épouse Jeanne et son frère Costantino.