Les Operette morali ou les fêtes du deuil

Fiche du document

Date

13 juin 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Transalpina

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1278-334X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-5184

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Giuseppe Sangirardi, « Les Operette morali ou les fêtes du deuil », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.3633


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr It

 : Pour Leopardi mourir c’est rire un peu, ou du moins en acquérir le pouvoir. Les Operette morali, un livre qui surgit dans son imaginaire sous le signe du rire lucianesque, est aussi, de ce fait, un livre qui s’ouvre sans cesse sur la vision de la mort et qui manipule une hantise de la mort. Mais il y a deux sortes de mort, dont les images se superposent et s’entrecroisent d’un texte à l’autre : la mort de la vie et la mort qui est dans la vie. Vivre c’est ne pas vivre ; ainsi la mort occupe-t-elle entièrement l’espace vital par la négation continue de l’élan vital, selon une contradiction meurtrière siégeant au cœur de l’être, que justement les Operette parviennent à dévoiler. Mais il y a aussi une mort qui met fin au non-vivre qu’est la vie, une mort qui est donc allègement, délivrance de la mort. Cette dernière est la mort qui chante par la voix d’un chœur inspiré de momies, incarnation ultime, dans un livre de prose philosophique, de cet imaginaire de la mort qui côtoie l’imaginaire du rire, l’un et l’autre étant la formation poétique qui répond au besoin d’affirmer sa conscience au-delà de la souffrance du désir bafoué.

Riassunto : Per Leopardi morire è un poco ridere, o almeno acquistarne la capacità. Le Operette morali, un libro che sorge nel suo immaginario sotto il segno del ridere lucianesco, sono anche un libro che si apre senza sosta sulla visione della morte, e che manipola un’ossessione della morte. Ma ci sono due specie di morte, le cui immagini si sovrappongono e s’incrociano da un testo all’altro : la morte della vita e la morte che è nella vita. Vivere è non vivere ; così la morte occupa interamente lo spazio vitale con la negazione continua dello slancio vitale, secondo una contraddizione omicida ha sede nel cuore dell’essere, che giustamente le Operette morali riescono a svelare. Ma c’è anche una morte che mette fine al non-vivere che è la vita, una morte che è quindi alleggerimento, liberazione dalla morte. Quest’ultima è la morte che canta colla voce di un coro ispirato di mummie, incarnazione ultima, in un libro di prosa filosofica, di quell’immaginario della morte che si affianca all’immaginario del ridere, entrambi essendo la formazione poetica che risponde al bisogno di affermare la coscienza oltre la sofferenza del desiderio beffeggiato.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en