20 octobre 2022
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Stefano Pifferi, « Un eccentrico mistero nella Roma di metà Ottocento : Una vedova e un mistero. Storia del secolo XIX (1846) di Cesare Malpica », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.3740
L’action du premier roman d’un représentant du Romantisme napolitain tel que Cesare Malpica se déroule dans une Rome du milieu du XIXe siècle aussi tentaculaire que cosmopolite, entre représentations théâtrales à la page, loisirs plus ou moins créatifs dans les cafés et dissertations érudites souvent pédantes. Publié avec une légère avance sur la diffusion italienne des mystères, ce roman, relatant les vicissitudes d’une malheureuse veuve étrangère autour de laquelle tournent des personnages abjects ou vertueux – un Comte intègre et méditatif, un Marquis âgé et mesquin, un Vicomte français libertin à la limite du diabolique –, se concentre non pas sur les bas-fonds urbains ou sur les marginaux, comme dans la tradition européenne du genre, mais sur les stratagèmes sophistiqués d’une société urbaine fortunée, blasée et qui s’adonne à la belle vie. Les finalités pédagogiques, mieux que la dénonciation sociale, sont donc au cœur d’un mystère excentrique tel que Una vedova e un mistero.