Italie et Italiens d’aujourd’hui dans le cinéma soci(ét)al d’Ivano De Matteo

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19 décembre 2019

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Parmi les réalisateurs italiens dont les filmographies s’inscrivent aujourd’hui dans la veine d’un « nouveau » cinéma engagé figure le Romain Ivano De Matteo, auteur d’une trilogie « soci(ét)ale » : La bella gente (tourné en 2009 mais sorti en Italie durant l’été 2015), Gli equilibristi (2012) et I nostri ragazzi (2014) sont trois versions d’un rapport difficile à l’Autre, au Monde, à la société. Construits selon un même schéma global, ils sont la radiographie d’une société malade : dans la diégèse, l’équilibre établi se brise à l’arrivée d’un élément extérieur et inattendu, produit directement ou indirectement par la société. De Matteo insère dans ces trois volets la nécessité d’un questionnement sur le « Je » ; la construction formelle et l’écriture filmique sont elles aussi au service du propos, dans une démarche visant à impliquer puis responsabiliser le récepteur. Objets de critique « soci(ét)ale », à la fois films d’auteur(s) et de divertissement, les films du corpus retenu permettent une réflexion sur le monde à partir de procédés propres au cinéma dit « engagé ».

Tra i registi italiani le cui filmografie si iscrivono oggi nel filone di un « nuovo » cinema impegnato c’è il romano Ivano De Matteo, autore di una trilogia « soci(et)ale » : La bella gente (girato nel 2009 ma uscito in Italia solo durante l’estate 2015), Gli equilibristi (2012) e I nostri ragazzi (2014) sono tre versioni di un rapporto difficile con l’Altro, con il Mondo, con la società. Costruiti secondo uno stesso schema globale, sono la radiografia di una società malata : nella diegesi, l’equilibrio si rompe con l’introduzione di un elemento esterno e inaspettato, prodotto direttamente o indirettamente dalla società. De Matteo inserisce in queste tre parti la necessità dell’interrogare il proprio « io » ; la costruzione formale e la scrittura filmica sono anche al servizio del discorso, in un progetto che mira a coinvolgere e responsabilizzare lo spettatore. Oggetti di critica « soci(et)ale », nel contempo film d’autore(i) e di divertimento, i film del corpus permettono una riflessione sul mondo a partire da processi relativi al cinema cosiddetto « impegnato ».

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