15 octobre 2021
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Alessandro Monachello, « Le ritraduzioni francesi de I Malavoglia di Giovanni Verga », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.898
I Malavoglia (1881), le premier roman vériste de Giovanni Verga, est caractérisé par l’emploi d’une langue « mêlée », une fusion de l’italien et du dialecte sicilien, marquée par les « greffes phraséologiques siciliennes », les expressions et les proverbes siciliens que l’auteur essaya de traduire en toscan. Les différents traducteurs français de ce classique de la littérature italienne durent se confronter aux problèmes de traduction posés par cette langue particulière. Dans cet article, nous nous focaliserons sur quelques exemples de tournures siciliennes que le premier traducteur français du roman, le critique suisse Édouard Rod, décida d’omettre, pour analyser les solutions proposées par les deux autres traducteurs du XXe siècle : l’académicienne Henriette Valot et l’écrivain d’origine tunisienne Maurice Darmon. Nous nous interrogerons sur les difficultés à surmonter pour obtenir une bonne traduction, en montrant notamment l’importance du travail de documentation du traducteur.