15 octobre 2021
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Chiara Denti et al., « Les (re)traductions de La Freccia Azzurra entre réception, adaptation et légitimation », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.935
L’article entend mener une analyse comparative des deux versions françaises du roman La Freccia Azzurra (1964) de Gianni Rodari, l’un de ses romans les plus idéologiques, faisant ressortir ses convictions politiques et son engagement. Nous présentons les conditions d’importation de son œuvre de l’autre côté des Alpes, où l’écrivain est accueilli de manière tardive et désordonnée, avant d’examiner les traductions du roman. Notre analyse prend appui aussi bien sur les textes que sur les apparats péritextuels. À travers une étude comparative de quelques aspects, tels que les culturèmes, les omissions et les censures, on observe que la retraduction est prise dans un mouvement de retour au texte de départ, confirmant l’« hypothèse de retraduction » formulée par Berman et Bensimon. Le traducteur et l’éditeur de cette nouvelle version sentent le besoin de corriger les défaillances et s’efforcent d’exposer le lectorat à l’étrangeté et de restaurer l’image d’un Rodari militant et engagé, que la première version avait affaibli.