Diversité et évolutions des attitudes des salariés à l’égard des syndicats en France

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14 décembre 2022

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Tristan Haute, « Diversité et évolutions des attitudes des salariés à l’égard des syndicats en France », Travail et emploi, ID : 10.4000/travailemploi.12325


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Cet article cherche à saisir les logiques sociales et les évolutions des attitudes des salariés à l’égard des syndicats en France. Pour ce faire, nous mobilisons les données de plusieurs enquêtes quantitatives, dont l’enquête REPONSE (Relations professionnelles et négociations d’entreprise). Saisir et analyser les attitudes des salariés à l’égard des syndicats à partir de données quantitatives pose une série de problèmes méthodologiques, mais s’avère utile pour améliorer la compréhension des dynamiques contemporaines de démobilisation des salariés au travail et en dehors. Ainsi, nous montrons, d’une part, que les salariés ont des attitudes plutôt positives à l’égard des syndicats, mais qu’une proportion croissante d’entre eux ne s’exprime pas. D’autre part, nous montrons que le fait d’exprimer ou non une opinion ainsi que la teneur de celle-ci semblent liés aux caractéristiques sociales et professionnelles des salariés. Ainsi, les salariés les plus jeunes, les moins qualifiés et ceux qui côtoient le moins les syndicats tendent à moins s’exprimer ; par ailleurs, les couches supérieures du salariat du secteur marchand ont des attitudes plus hostiles à l’encontre des syndicats que les autres, tandis que ceux ayant les attitudes les plus favorables appartiennent aux couches intermédiaires et aux classes populaires stabilisées.

This article aims to reveal the changes and roots of employee attitudes towards trade unions in France by using data from several quantitative surveys, including the REPONSE survey (Relations professionnelles et négociations d’entreprise). While studying employee attitudes towards labour unions by using quantitative data raises methodological problems, the analysis of these attitudes contributes to a better understanding of the contemporary trend towards a demobilization of the employees both inside and outside the workplace. On the one hand, we show that employees have rather positive attitudes towards unions, but that a growing share of them do not express themselves. On the other hand, whether an opinion is expressed or not, as well as the positive or negative nature of this opinion, seem to be linked to the social and professional characteristics of the employees. Thus the youngest, the least qualified and the least exposed to unions tend to express themselves less, whereas the upper layers of the private sector workforce have more negative attitudes towards unions, and the employees with the most positive attitudes are those belonging to the middle class and the stabilized working class.

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