31 mai 2018
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Françoise Marti-Delescaut, « Bible et nature dans le roman Les Innocents d'Assaf Gavron », Tsafon, ID : 10.4000/tsafon.362
Les romans israéliens qui choisissent pour thème le très délicat sujet des implantations illégales (dites « colonies ») en Israël sont extrêmement rares, c'est cependant le défi qu'a relevé le jeune écrivain israélien, Assaf Gavron, dans Les Innocents (Hagiv'a – La Colline). Il y suit, pendant un an, la vie quotidienne de l'implantation Maaleh Hermesh 3 et ses démêlés incessants avec l'administration gouvernementale qui cherche en vain à les déloger. Le roman, écrit délibérément d'un point de vue interne, se caractérise surtout par ses abondantes et élogieuses descriptions du paysage et par ses non moins nombreuses références à la religion juive (Bible, Talmud, traditions), car ces implantés sont les fidèles du courant hassidique de Nahman de Bratslav. C'est ce lien que nous avons voulu explorer dans l'étude, en quoi il était caractéristique de ce type de piété et pouvait légitimer, aux yeux des personnages, l'occupation d'une terre.