La question des langues chez Élie Wiesel

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28 mai 2019

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Michaël de Saint-Cheron, « La question des langues chez Élie Wiesel », Tsafon, ID : 10.4000/tsafon.558


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L’article s’interroge sur le choix que fit Élie Wiesel d’écrire l’essentiel de son œuvre en français, une langue si peu appropriée, à l’inverse du yiddish la langue de son enfance, aux situations extrêmes et à la littérature du désastre. Sans doute y eut-il d’abord le désir ou le défi de s’affirmer vivant, renonçant à écrire dans la langue des morts, mais également, telle est la thèse développée dans cette étude, le besoin de décliner dans une troisième langue qui, à la différence de l’hébreu et du yiddish, ne serait pas l’héritière d’une transcendance, le doute infini qui traverse son œuvre.

The article questions Elie Wiesel’s choice to write most of his work in French, a language that unlike Yiddish, the language of his childhood, seems so inappropriate to extreme situations and to the literature of disaster. There was first of all the desire or the challenge to assert oneself alive, renouncing to write in the language of dead people, but also, such is the thesis developed in this study, the need to decline into a third language which, unlike Hebrew and Yiddish, would not be the heiress of a transcendence, the infinite doubt which haunts his work.

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