28 mai 2019
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Andrée Lerousseau, « Claude Vigée : exil des langues sous la « lune d’hiver » », Tsafon, ID : 10.4000/tsafon.567
Après un rappel des « errances du langage », du premier exil hors de la langue maternelle, le dialecte alsacien, à l’apprentissage de l’hébreu, la langue originelle, à quarante ans, nous nous attarderons sous « la lune d’hiver », la longue période d’exil aux États-Unis, où s’affirme le choix de Claude Vigée de faire du français sa langue d’écriture. Période d’hibernation, mais également de germination, l’exil américain voit naître la langue du poème, fécondée au « jeu des langues » qui l’encadrent, imprégnée de la saveur et de la présence charnelle des choses héritées de la langue maternelle, et pénétrée déjà, avant même le « grand retour » sur la terre des ancêtres, du « mystère d’Israël ».