Le courage comme vertu cardinale du sujet politique

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21 octobre 2012

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La question des modalités de la subjectivation politique – comment produire de la citoyenneté ? – invite à réinvestir la notion de courage, entendu comme ce qui fait passer un individu de l’intelligence d’un problème à la volonté de le résoudre. Le sujet politique fait preuve de courage en sortant des coulisses pour venir s’exposer sur la scène politique. Mais, cette définition générale étant admise, force est de constater que la notion n’est pas monolithique. En effet, la modernité politique, tant au niveau de la pratique que des idées, nous permet de dresser une typologie tripartite des différentes formes de courage : le courage de la vérité, qu’à l’instar de Foucault nous nommerons parrhèsia ; le courage de la liberté, qu’à l’instar d’Arendt nous nommerons héroïsme ; et le courage de la non-violence, qu’à l’instar de Gandhi nous nommerons satyagraha. La parrhèsia est le courage de dire le vrai dans un monde de mensonges et de « faire de sa vie un témoignage de vérité ». L’héroïsme est le courage de préférer la mort à la servitude au sens où, comme le disait le révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata, « mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux ! » Enfin, le satyagraha est le courage de « combattre le mal tout en refusant d’imiter sa violence ».

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