4 juin 2013
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Nicolas Arraitz et al., « « La poésie est une arme chargée de futur » », Variations, ID : 10.4000/variations.618
« La poésie est une arme chargée de futur. » (« La poesia es un arma cargada de futuro »), titre d'un poème de Gabriel Celaya, repris et chanté par Paco Ibañez, indique que des formes apparemment extérieures à la politique peuvent créer des brèches porteuses de bouleversements, permet d'interroger la définition de la politique, parce que la poésie est parole. « C'est à peine qu'ils nous laissent dire que nous sommes qui nous sommes ! » dit Ibañez dans sa chanson des années 1970 — qu'il vient de reprendre à la demande de jeunes indignés qui veulent exister malgré l'absence d'un avenir tracé. « Ce sont des mots que nous répétons en les sentant nôtres, et ils volent. Ils sont plus que ce que l'on entend. Ils sont les plus nécessaires : ce qui n'a pas de nom. Ils sont des cris dans le ciel, et sur la terre ce sont des actes. » (« Son palabras que todos repetimos sintiendo, como nuestras, y vuelan. Son más que lo mentado. Son lo más necesario : lo que no tiene nombre. Son gritos en el cielo, y en la tierra son actos ») [...]