Risque palustre : appréhender la vulnérabilité des individus à l'échelle locale (Sud du Bénin)

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1 octobre 2012

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Le paludisme représente aujourd’hui l’une des pandémies les plus meurtrières des pays du Sud, la majorité de la population à risque se trouvant en Afrique sub-saharienne. C’est une maladie à vecteurs en effet étroitement liée au climat chaud et humide, dont la variabilité spatio-temporelle de la transmission observée à l’échelle très fine d’un village rural ne parvient pas à être totalement expliquée par les modèles de prédiction basés principalement sur le climat. Les lacunes des principaux modèles basés sur des connaissances climatiques et entomologiques à macro-échelle sont dues à la difficulté de récolter des variables climatiques fines et d’autres variables d’ordre socio-économique déterminant la vulnérabilité des populations, jusqu’à présent peu prise en compte dans la prédiction du risque palustre. La confrontation au terrain de Tori Bossito, commune rurale du sud du Bénin, a permis d’analyser les facteurs socio-éco-environnementaux du paludisme à l’échelle locale. Les résultats de cette étude confirment la grande hétérogénéité spatiale de la transmission à très fine échelle, et montrent qu’elle est liée à des facteurs de vulnérabilité identifiés à l’échelle du foyer.

Malaria still is today one of the most fatal pandemic disease of southern countries. The majority of populations at risk live in sub-Saharan Africa. It’s indeed a vector-borne disease deeply linked with a hot and wet climate. But the prediction models of malaria, mainly based on climate, fail to explain the spatial and temporal variability of transmission observed on the very fine scale of a rural village. Shortcomings of the main models based on climatic and entomological knowledge on a micro-scale are due to the difficulty of collecting sharp climatic data and other socio-economic variables that determine the vulnerability of populations – poorly taken into account so far in the prediction of malaria risk. Fieldwork in Tori Bossito, a rural district in southern Benin, has allowed analyzing the socio-eco-environmental factors of malaria on a local scale. Results confirm the great spatial heterogeneity of transmission on a very fine scale, and show that it is linked to factors of vulnerability identified at the household scale.

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