Représentation et symbolisme du paysage dans le roman criollista du Venezuela

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1 octobre 2012

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Maurice Belrose, « Représentation et symbolisme du paysage dans le roman criollista du Venezuela », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.12339


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Le Venezuela, pays à la fois caribéen et sud-américain de 912 050 km2, se caractérise par la grande diversité de ses paysages. On y distingue trois régions naturelles couvrant respectivement 20 %, 35 % et 45 % du territoire : la Región Costa-Montaña, le Llano et la Guayana. La première, qui englobe au nord la côte caraïbe ainsi que les îles, et au nord-ouest la Cordillère des Andes, a toujours été la partie la plus peuplée et la plus importante économiquement du pays. Le Llano, situé au sud de la chaîne montagneuse, est une immense plaine couverte de savanes, traditionnellement consacrée à l’élevage intensif de bovins et de chevaux, au climat très rude, marqué par l’alternance de deux saisons fortement contrastées : la saison sèche (verano) et la saison humide (invierno). Quant à la Guayana, qui couvre le sud et le sud-est du pays et est séparée du Llano par le fleuve Orénoque, elle correspond à l’Amazonie. Il sera question du roman rural de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, période où fleurit le Criollismo, courant littéraire de type nationaliste, fondé sur la croyance que la campagne est le dépositaire de « l’âme nationale » - ou « créole » - la ville étant tenue pour un lieu inauthentique, cosmopolite et corrompu. L’accent sera mis sur les œuvres dont l’action se déroule dans les deux premières régions mentionnées ci-dessus, la forêt amazonienne n’ayant intéressée vraiment qu’un seul grand écrivain: Rómulo Gallegos, l’auteur de Canaima. Ces romans, représentatifs des différentes écoles littéraires qui coexistent ou se succèdent de 1890 à 1934, à savoir le Romantisme, le Réalisme, le Modernismo (Modernisme) et la Vanguardia (Avant-garde), offrent des paysages de vallées et de montagnes une vision généralement idéalisée, tandis que ceux du Llano sont présentés comme hostiles et inquiétants, quoique d’une beauté « barbare ».

Venezuela, país caribeño y sudamericano a la vez de 912050 Km2, se caracteriza por la gran diversidad de sus paisajes. Se distinguen en ella tres regiones naturales que cubren respectivamente el 20 %, el 35 % y el 45% del territorio: la Región Costa Montaña, el Llano y Guayana. La primera que abarca la Costa caribe y la cordillera de los Andes ubicada al noroeste, ha sido siempre la más poblada e importante económicamente del país. El Llano, al sur de la zona montañosa, es una inmensa llanura cubierta de sabanas, tradicionalmente dedicada a la ganadería intensiva, de clima muy duro, con una alternancia de dos estaciones muy contrastadas: la seca (verano) y la húmeda (invierno). Guayana es el nombre de la Amazonía venezolana. Se tratará en esta ponencia de la novela rural de finales del siglo XIX y principios del XX, periodo en el que florece el Criollismo, corriente literaria de índole nacionalista, fundamentada en la creencia de que el “alma nacional” o “criolla” palpita en el campo, siendo la ciudad un lugar cosmopolita y corrupto, carente de autenticidad. Se hará hincapié en aquellas obras cuya acción transcurre en la Región Costa Montaña y el Llano, pues la selva amazónica sólo ha interesado de verdad a Rómulo Gallegos, el autor de Canaima. Esas novelas, que son representativas de las distintas escuelas literarias que coexisten o se suceden desde 1890 hasta 1934, o sea, el romanticismo, el realismo-naturalismo, el modernismo, ofrecen de los paisajes de los valles y montañas una visión generalmente idealizada, mientras que los del Llano parecen más bien hostiles e inquietantes, aunque también de una rara belleza “bárbara”.

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